Les prix littéraires #1

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La France est connue (et parfois enviée) pour sa rentrée littéraire mais aussi pour ses nombreux prix littéraires, dont la plupart sont décernés annuellement. Pourtant, si la France compte plus de 1 000 prix littéraire, seulement quelques-uns d’entre eux ont un réel poids médiatique : le Goncourt, le Renaudot, le Femina, le Médicis, l’Interallié, le Décembre, ainsi que le Grand Prix de l’Académie française. La saison des prix se situe aux mois d’octobre et novembre, où sont décernés les 6 grands prix de littérature…
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J’achète mes livres en librairie.

galerie_carreLa librairie est un des commerces de détail qui a la marge la plus faible, ce qui explique que ce soit, pour beaucoup d’entre elles, difficilement tenable. Alors que des librairies ferment, que d’autres appellent aux dons pour rester à flot, d’autres ouvrent. C’est assez paradoxal, mais le livre imprimé a encore de beaux jours devant lui malgré nos pratiques culturelles multiples. Lire la suite de « J’achète mes livres en librairie. »

Etudes : mon parcours dans les métiers du livre

Beaucoup d’entre vous savent que je souhaite exercer la profession de libraire, et on m’a déjà demandé à plusieurs reprises quelles étaient les études que j’avais entreprises pour cela. C’est pourquoi j’ai décidé qu’il était temps que je fasse un article là-dessus, sans trop entrer dans les détails non plus. Lire la suite de « Etudes : mon parcours dans les métiers du livre »

Exposition : Paul Gauguin

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«Là à Tahiti je pourrai, au silence des belles nuits tropicales, écouter la douce musique murmurante des mouvements de mon cœur en harmonie amoureuse avec les êtres mystérieux de mon entourage. Libre enfin, sans souci d’argent et pourrai aimer, chanter et mourir.» Paul Gauguin

Avec Paul Gauguin (1848 – 1903), la Fondation Beyeler (Riehen, Suisse) présente l’un des artistes les plus célèbres et les plus fascinants.

paris-orsay_arearea_lac_235x300mm_580Dimanche, je suis allée à la Fondation Beyeler afin de découvrir l’exposition Paul Gauguin (1848-1903). Je dois avouer qu’il est loin d’être l’artiste que j’affectionne le plus, Lire la suite de « Exposition : Paul Gauguin »

Littérature victorienne

Sir Edward John Poynter - "An Evening at Home"
Sir Edward John Poynter – « An Evening at Home »

La littérature victorienne suit le romantisme anglais qui privilégiait le genre de la poésie. La période de la littérature victorienne n’est pas clairement définie, mais le point de repère le plus utilisé est sans doute celui du couronnement de la Reine Victoria en 1837. Le romantisme britannique cède progressivement la place au réalisme, avec l’évolution des mœurs, des relations sociales et l’apogée de la Révolution Industrielle.  L’époque victorienne est marquée par de nombreux changements. L’arrivée de nouvelles technologies change l’Angleterre qui reste très attachée à ses traditions.


Charles Dickens (1812-1870) est l’auteur qui a le plus marqué l’époque victorienne. Marqué par son enfance et par l’incarcération de son père pour dettes, il défend beaucoup les droits des enfants, l’éducation pour tous et d’autres causes dont la condition féminine. Charles Dickens a ainsi écrit des romans dits populaires dans lesquels il dépeint le Londres de l’ère industrielle.

Il est avant tout publié en feuilletons réguliers, art littéraire né de l’essor de la presse. Ses récits sont souvent des romans d’apprentissages, des romans dans lesquelles il critique les frivolités de la haute société et expose l’instabilité des familles. S’il dépeint beaucoup de sujets de société, ses textes n’en sont pas moins empreints d’humour et Charles Dickens est très connu pour son humour.

Quelques oeuvres :

  • Oliver Twist
  • Un Chant de Noël
  • David Copperfield
  • Les Grandes Espérances
  • Le Magasin d’antiquités
  • Les Temps difficiles

William Makepeace Thackeray (1811-1863) est également un auteur phare de l’époque victorienne. Il a connu des débuts littéraires difficiles, mais est parvenu à se faire une place de son vivant grâce à ses satires sociales et ses descriptions psychologiques de ses personnages. William Makepeace Thackeray est donc connu pour ses oeuvres satiriques et, même s’il ne milite pas vraiment, il n’hésite pas à critiquer la bourgeoisie britannique en s’inspirant des classes moyennes et supérieures.

Quelques oeuvres :

  • Mémoires de Barry Lyndon
  • La Foire aux Vanités 

Elizabeth Gaskell (1810-1865) est aujourd’hui une romancière incontournable de l’ère victorienne qui, pourtant, n’a été redécouverte et rééditée que depuis quelques années en Angleterre. Elle a écrit dans des genres très différents : des ghost stories, des romans industriels ou encore des chroniques de la vie de province. Ses écrits, qui n’ont rien de satirique contrairement à ceux de son ami Charles Dickens, offrent une critique de l’ère victorienne et particulièrement de la place des femmes.

Quelques oeuvres :

  • Mary Barton
  • Cranford
  • Nord et Sud
  • Femmes et filles

Anthony Trollope (1815-1882) est l’un des romanciers britanniques les prolifiques de l’époque victorienne. Auteur populaire, ses romans ont pour thème des sujets politiques, financiers et sociaux de son époque. Il fut remarqué de son vivant pour son talent remarquable pour l’observation psychologique mais aussi pour sa sensibilité à la position des femmes dans la société victorienne.

Quelques oeuvres :

  • Les Chroniques du Barsetshire
  • Miss Mackenzie
  • L’héritage Belton
  • Les enfants du Duc

Les sœurs Brontë sont trois soeurs poétesses et romancières : Charlotte (1816-1855), Emily (1818-1848) et Anne (1820-1849). Elles sont marquées par la mort, celle de leur mère puis de leurs soeurs, et cette influence se ressent dans leurs textes. Avec leur frère Branwell, elles développent développent leur imagination en écrivant ensemble des histoires dont celle du royaume imaginaire de Gondal. Toutes trois publient d’abord leurs écrits sous des pseudonymes masculins. Si Charlotte Brontë connaît un succès immédiat avec Jane Eyre, ce n’est ni le cas d’Emily avec Les Hauts de Hurle-Vent ni celui d’Anne Brontë avec La Dame du Manoir de Wildfell Hall (aussi connu sous le titre La Locataire de Wildfell Hall). Ce dernier est d’ailleurs considéré aujourd’hui comme l’un des premiers romans féministes.

Quelques oeuvres :

  • Les Hauts de Hurle-Vent, Emily Brontë,
  • Jane Eyre, Charlotte Brontë
  • Shirley, Charlotte Brontë
  • La Dame du Manoir de Wildfell Hall, Anne Brontë
  • Agnès Grey, Anne Brontë

Thomas Hardy (1840-1928) est poète et romancier anglais. Il se considère avant tout comme un poète et n’écrit des romans que pour gagner sa vie. Ses récits sont riches, tant du point de vue de leur prose que de leur diversité, et marqués par un humour corrosif. Néanmoins, au sommet de sa carrière, Thomas Hardy décide de délaisser le roman et préfère s’investir pleinement dans sa poésie.

Quelques oeuvres :

  • Loin de la foule déchaînée
  • Tess d’Urberville
  • Jude l’Obscur
  • Remèdes Désespérés

Sans oublier : Georg Eliot, Wilkie Collins, Rudyard Kipling, Robert Browning, Joseph Conrad et quelques autres…


Sources :

  • Histoire de la littérature anglaise, Elisabeth Angel-Perez, Hachette supérieur, 9782017025566
  • Wikipedia
  • Encyclopédie Universalis

Comparer le prix des livres comme on compare le prix des fruits et légumes, est-ce utile ?

Prix du livre

L’autre jour, je me baladais en librairie et j’entends une femme dire à son mari : « Non, on ne l’achète pas ici. On regarde d’abord à Carrefour pour voir si ce roman est moins cher ». Et là j’ai envie de dire STOP ! Beaucoup trop de lecteurs (et non lecteurs aussi) pensent qu’en achetant un livre en grande surface il sera moins cher. Eh bien non, ce n’est pas le cas !

 

En France, le livre est soumit au prix unique. La loi Lang, loi sur le prix unique du livre, a été votée en 1981 avec pour objectif de protéger le produit culturel qu’est le livre ainsi que sa commercialisation. Et surtout, cette loi favorise l’existence de la librairie indépendante qui joue un rôle majeur pour la promotion de la diversité culturelle en France.

 

D’accord, mais en clair qu’est-ce que ça veut dire ?

Eh bien cela signifie tout simplement que peut importe l’endroit où vous achetez votre livre, le prix sera le même. Vous pouvez donc acheter votre libre en librairie indépendante, à la FNAC, à Cultura, dans la grande surface du coin ou autres espaces de vente du livre, peu importante, son prix ne variera pas.

 

Pourtant, on peut avoir une remise de 5% en achetant un livre chez *****…

Le prix du livre neuf est unique. Néanmoins, les libraires peuvent faire une remise de 5% maximum sur le prix de livre. Libre à eux de le mettre en place ou non… Cependant, la plupart des espaces de ventes le font. Cette remise est effectuée directement à la caisse ou sous forme de carte de fidélité.

Pour exemple, La Fnac et l’espace culturel Leclerc procèdent à la remise dès le passage en caisse. Au contraire certaines librairies indépendantes procèdent d’une autre manière : elles ont une carte de fidélité qui permet un cumul de points. Au bout de **** points, vous recevez un bon d’achat de **€. Au final, cela revient exactement au même, mais chaque espace de vente applique cette remise à sa façon.

 

Et qui fixe le prix du livre ?

Le prix du livre est fixé par l’éditeur, et non par le libraire.

Si vous voulez en savoir un peu plus sur cette loi, vous pouvez faire quelques recherche 🙂

 

Voilà, vous pouvez donc aller acheter vos livres en librairie indépendantes sans avoir à comparer les prix comme vous pourriez le faire pour les produits alimentaires et autres.

 

Et vous, où achetez-vous vos livres ?

Connaissiez-vous cette loi ?