«Là à Tahiti je pourrai, au silence des belles nuits tropicales, écouter la douce musique murmurante des mouvements de mon cœur en harmonie amoureuse avec les êtres mystérieux de mon entourage. Libre enfin, sans souci d’argent et pourrai aimer, chanter et mourir.» Paul Gauguin
Avec Paul Gauguin (1848 – 1903), la Fondation Beyeler (Riehen, Suisse) présente l’un des artistes les plus célèbres et les plus fascinants.
Dimanche, je suis allée à la Fondation Beyeler afin de découvrir l’exposition Paul Gauguin (1848-1903). Je dois avouer qu’il est loin d’être l’artiste que j’affectionne le plus, car j’ai une nette préférence pour l’art allant de l’Antiquité à l’impressionnisme et notamment pour la peinture du XVIIème siècle. Le symbolisme – car l’exposition montre la maturité de l’artiste, le moment où il devient l’un des grands peintres du mouvement symboliste – passe encore, mais je n’apprécie pas particulièrement les tableaux minimalistes. Or, il est clair que Paul Gauguin use des formes élémentaires.
Cependant, il est toujours intéressant de ne pas s’arrêter aux reproductions d’oeuvres d’arts et de pouvoir découvrir le vrai tableau, la vrai sculpture, etc. Alors, je me suis laissée emporter par les couleurs éclatantes utilisées par Paul Gauguin, d’autant plus qu’il nous fait découvrir des figures féminines sensuelles, souvent accompagnées d’animaux symboliques, dans des paysages vraiment idylliques…
L’exposition proposée à la Fondation Beyeler montre aussi bien des autoportraits, très divers, de Paul Gauguin que des tableaux qui nous mènent en Bretagne, à Tahiti et aux Îles Marquises. En fait, le parcourt est chronologique : il nous fait suivre Paul Gauguin de ses séjours en Bretagne à son installation aux Îles Marquises où il meurt en 1903.
Je dois dire que, même si comme je l’ai dit plus haut je ne suis pas une passionnée des traits minimalistes et du mouvement symboliste, ces peintures exotiques, pleines de couleurs mais aussi de sensualité, sont bien plus complexes et intéressante qu’on pourrait le croire à première vue. En effet, Paul Gauguin remplit ses tableaux de références aux traditions spirituelles locales, que je n’ai d’ailleurs pas toujours comprise…
Si vous en avez l’occasion, je vous invite à découvrir cette exposition qui prend fin le 28 juin, d’autant plus que le tableau «Nafea faa ipoipo» (Quand te maries-tu ?) a été vendu à un collectionneur privé…
Je pense que j’aurai eu des a priori comme toi mais j’aime bien me lancer, des fois on découvre de bien belles choses. J’aime bien les tableaux qui sont très colorés mais ici le référent me plaît moins
Le référent me plaît moins également, mais ce fut quand même une exposition intéressante qui m’a permise de découvrir une partie de l’oeuvre de Gauguin que je ne connaissais que très peu. Cependant, même après cette exposition, c’est un artiste que je n’apprécie pas particulièrement.