Depuis la disparition du père d’Helena, la famille de la jeune femme a du mal à subsister. C’est pourquoi sa mère envoie son unique fille à Amsterdam. Là, Helena Jans van der Strom, issue d’une famille protestante, trouve du travail chez un libraire. Fascinée par les mots, elle a appris à lire et à écrire toute seule alors que son frère ne voulait pas l’instruire. Avide de connaissances, elle ne souhaite pas s’arrêter là. Et, lorsqu’elle rencontre René Descartes, catholique, elle parvient à se faire une place dans l’esprit et dans le coeur du philosophe.
Les mots entre mes mains est écrit à partir de l’histoire – avérée et méconnue – de René Descartes et d’Helena Jans van der Strom. Pourtant, il ne s’agit pas seulement d’un roman d’amour, car Guinevere Glasfurd dresse le portrait d’une jeune femme qui souhaite s’extraire de sa condition alors, qu’au XVIIème siècle, les femmes n’ont aucun droit. Helena n’est qu’une servante, mais elle sait lire et écrire. Sa rencontre et son idylle avec Descartes vont même lui permettre d’affiner ses connaissances et d’apercevoir un bel avenir pour leur fille puisqu’une enfant va naître de leur union. Cependant, tout n’est pas si rose et ils ne se marieront jamais. Elle est servante, il est philosophe ; elle est protestante, il est catholique ; en tant que femme elle n’a aucun droit, en tant que penseurs il risque sans cesse d’être punis. Leur liaison est malvenue et pourrait les perdre.
Guinevere Glasfurd nous emmène dans roman historique qui mêle amour, liberté et soif de connaissances. Dès le début, rien n’est simple, mais Helena et Descartes traceront leur route. Une route semée d’embuches, de rencontres, d’amour, de doute et de déceptions. Pourtant, Guinevere Glasfurd ne tombe jamais dans le sentimental, dans l’excès de pathos. Au contraire, nous ne sommes pas toujours certains des sentiments de Descartes, alors obsédé par ses écrits. En outre, nous découvrons le philosophe comme nous ne l’avons jamais découvert : à travers les yeux d’une femme.
Un premier roman qui nous plonge dans les Pays-Bas du « siècle d’or », dans la vie d’une héroïne attachante et dans la vie méconnue de René Descartes. Un portrait de femme, mais aussi un portrait de philosophe. Un roman à découvrir !
Merci aux Editions Préludes qui m’ont permis de découvrir ce roman !
Quand Helena Jans van der Strom arrive à Amsterdam pour travailler chez un libraire anglais, la jeune femme, fascinée par les mots, a appris seule à lire et à écrire.
Son appétit pour la vie et sa soif de connaissance trouveront des échos dans le cœur et l’esprit du philosophe René Descartes. mais dans ce XVIIe siècle d’ombres et de lumières, où les penseurs sont souvent sévèrement punis, où les femmes n’ont aucun droit, leur liaison pourrait les perdre.
Descartes est catholique, Helena protestante. Il est philosophe, elle est servante. Que peut-être leur avenir ?
A partir d’une histoire d’amoure avérée et méconnue, Guinevere Glasfurd dresse le portrait fascinant d’une femme lumineuse en avance sur sont temps. Un roman de passion et de liberté sur fond de fresque envoûtante des Pays-Bas au « siècle d’or ».
Editions : Préludes ♦ Traduit de l’anglais par : Claire Desserrey ♦ Date de parution : 24 août 2016 ♦ Nombre de pages : 448 p. ♦ Prix : 15,90€
Guinevere Glasfurd vit dans les Fens, près de Cambridge. Auteur de nouvelles remarquées, elle a obtenu une bourse du Arts Council England pour l’écriture des Mots entre mes mains, son premier roman. (Source)
Je note, il m’intéresse beaucoup !
Je me doutais qu’il pourrait t’intéresser ! 🙂
En effet, cette histoire est méconnue. Je connais peu Descartes, je m’en rends compte à présent. Je le note de suite !