Pénélope est retournée chez elle. Pourtant, un an après son aventure dans le passé, elle décide d’y retourner. Pourquoi ? Pour voir si tout se passe bien depuis son départ, pour savoir si elle et Andréa sont parvenues à sauver la vie des hommes. Son objectif est de passer seulement quelques minutes en 2020 pour s’assurer que tout va pour le mieux. Cependant, apercevoir son amie est plus fort qu’elle et là est son erreur : Pénélope va, une fois de plus, rester coincée dans le passé, dans le Moyen Âge. Cette fois-ci, elle sait à quoi s’attendre même si elle ne connaît pas encore tous les codes du passé.
Ne retournez jamais chez une fille du passé nous fait retrouver les protagonistes de Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous : Pénélope, Andréa et sa famille, Yoan, etc. Nous découvrons même de nouveaux personnages, plus ou moins attachants, plus ou moins surprenants, de quoi titiller notre curiosité. Qui peut bien être Antarès, ce jeune homme sans vie sociale ? Pourquoi Pénélope semble reconnaître sa baby-sitter du futur ? Cependant, cette fois-ci, il n’est plus question de sauver les hommes de la Grippe Masculine. Pénélope se rend compte qu’elle est amoureuse, elle se concentre sur son intégration au Moyen Âge, elle fait des bourdes, elle nous fait rire. Pourtant, si la première partie est plutôt légère et drôle, la deuxième l’est moins : Pénélope, nulle en Histoire, a peut-être fait une erreur de date. Les hommes sont toujours en danger. Et puis, le passé de la famille d’Andréa ressurgit avec l’arrestation d’un homme. Mais le compte à rebours est lancé, le temps est compté, les hommes commencent à mourir.
Dans cette suite, à la hauteur du premier tome, nous retrouvons les sujets du premier tome : un féminisme extrémisme, la protection du monde qui nous entoure, la société de consommation. Les sujets traités sont actuels et nous touchent. Les héroïnes sont attachantes car humaines dans leurs décisions. Elles sont tantôt heureuses, tantôt déprimées et déboussolées, mais parviennent à rester déterminée. Andréa a mûri. Des révélations sont faites et amènent de nouvelles questions, de nouveaux doutes, de nouveaux problèmes. On ne s’ennuie pas, tout s’enchaîne, porté par la plume fluide, simple et brève de Nathalie Stragier. L’autrice parvient à créer un vrai univers – presque une mythologie. Et, une fois encore, elle nous laisse sur notre faim avec un suspense insoutenable. Vite, vite, le prochain tome !
Ne retournez jamais chez une fille du passé
…parce que vous pourriez tomber folle amoureuse d’un garçon du Moyen Âge.
…parce que vous n’êtes pas la seule voyageuse du futur, et là, préparez-vous à un choc.
… parce que vous êtes nulle en histoire, et qu’une petite erreur de date peut mettre en danger l’humanité.
Editions : Syros ♦ Date de parution : 2 juin 2016 ♦ Nombre de pages : 464 p. ♦ Prix : 16,90€
Nathalie Stragier est née en 1971 et a grandi à Tourcoing, dans le Nord. À dix-neuf ans, elle intègre la Fémis à Paris, département scénario. Dès sa sortie de l’école, elle participe à l’écriture de séries télé. En 1995, elle remporte la bourse de la Fondation Hachette/Jean-Luc Lagardère « jeune scénariste télé ». Elle écrit par la suite plusieurs téléfilms. Depuis quelques années, tout en poursuivant son activité de scénariste, elle invente des histoires pour J’aime lire ou Je bouquine. Ne ramenez jamais une fille du futur chez vous est son premier roman au long cours… (Source)
J’ai vu que ce livre avait beaucoup été aimé, peut être qu’un jour je me lancerai dans le premier 🙂
J’espère que tu apprécieras cette trilogie si tu te lances ! En tout cas, je ne peux que te la conseiller 🙂
Je l’ai aussi beaucoup aimé, l’attente pour la suite va être très très longue !! 🙂
Ouiiiii ! L’attente va être si longue… J’ai tellement hâte de découvrir la suite et j’espère vraiment apprendre à connaître Antarès ! J’ai adoré ce nouveau personnage !