Dans le Londres contemporain, quelques individus décident de faire justice eux-mêmes en rétablissant la peine capitale. Leur modèle ? Le célèbre bourreau anglais Albert Pierrepoint qui officia dans de nombreuses pendaisons durant le XXème siècle. Comme lui, les membres de l’étrange club pendent leurs victimes. Afin de punir ceux qui ont échappé au système judiciaire, ils ne se contentent pas de les exécuter discrètement : ils diffusent les vidéos de chaque sentence avant de se débarrasser des corps. Scrupuleux de respecter la loi et de la faire respecter, l’enquêteur Max Wolfe se lance sur les traces de ces nouveaux bourreaux. Pourtant, cette enquête et d’autres évènements mettent à mal sa propre vision de la justice.
Un roman policier riche en dialogues qui puise sa force non pas dans la profondeur de ses personnages ni dans la difficulté de l’enquête, mais dans l’interrogation sous-jacente : quelle est la légitimité de la justice ? Est-elle vraiment là où nous le croyons ? Quand la réponse de la justice n’est pas à la hauteur du crime commis, peut-on condamner soi-même le coupable ?
Le club des pendus n’apporte pas forcément de réponse, mais interroge avec justesse la société et la justice.
Editions : De la Martinière ♦ Traduit de l’anglais par : Anne Renon ♦ Collection : Littérature ♦ Date de parution : 21 septembre 2017 ♦ Nombre de pages : 336 p. ♦ Prix : 21,00€ ♦ Présentation de l’éditeur