Meilleures amies depuis l’adolescence, Rachel et Clara se sont promis qu’elles le resteraient à vie. Une dizaine d’années plus tard, elles sont toujours proches mais les liens qui les unissaient se sont distendus.
Rachel poursuit une brillante carrière à la télévision et mène une vie stable avec son compagnon ; Clara, elle, peine à trouver son équilibre et se fait plus distante.Quand Rachel doit couvrir la disparition d’une jeune femme, elle découvre avec stupeur qu’il s’agit de Clara. La journaliste se lance à sa recherche, au risque d’exhumer les secrets du passé.
Un thriller psychologique glaçant qui explore les relations brûlantes de fascination et de haine entre amies.
Editions : Les Escales ♦ Collection : Noires ♦ Traducteur : Anath Riveline ♦ Date de parution : 22 janvier 2015 ♦ Pages : 336 pages ♦ Prix : 20,90€
Alors que Rachel mène une vie stable et poursuit une brillante carrière à la télévision, elle apprend qu’elle doit enquêter sur une disparition. Cependant, elle est loin de se douter qu’il est question de Clara, la meilleure amie de Rachel. Ce jour-là, tout son monde s’écroule…
Avant toute chose, il faut parler de la forme du roman, car ce n’est pas un simple thriller écrit à la première personne. Il s’agit en fait d’une longue lettre écrite par Rachel pour Clara dans laquelle elle lui relate les événements, depuis son arrivée à la conférence de presse annonçant sa disparition, jusqu’au dénouement. Comme Rachel, nous ne savons pas où est la jeune femme : a-t-elle été enlevée ? Est-elle vivante ? Nous nous posons de nombreuses questions quant à cette soudaine disparition, mais peu à peu, tout s’éclaire pour notre narratrice qui raconte comment elle vit cette situation et quelles sont les avancées de l’enquête. En même temps, elle ponctue son récit de souvenirs qui nous font découvrir qui est Clara mais aussi l’étroite relation qui relie les deux jeunes femmes…
Même si on rentre tout de suite dans le vif du sujet, le début peut paraître un peu lent : on tourne en rond, on ne comprend pas, Rachel ne comprend pas, il n’y a pas vraiment d’indice, pas de témoin, etc. Et on ne sait pas grand-chose de la relation entre les deux jeunes femmes si ce n’est que Rachel semble se reposer pleinement sur Clara. Cependant, au fil des pages, les indices tombent et tout s’accélère jusqu’à l’issue finale, assez surprenante.
Au final, A la vie, à la mort est un solide thriller psychologique, comme je les aime. Il parvient à nous happer, à nous tenir en haleine, à nous questionner, jusqu’au bout, et cela grâce à la plume, agréable et captivante, de Colette BcBeth. Les personnages sont travaillés, la relation entre Rachel et Clara est complexe, les apparences sont parfois trompeuses, etc. Nous cherchons à savoir qui est qui car l’auteure parvient à nous égarer, à remettre en question nos certitudes sur le rôle de chacun. Ce livre n’est pas un coup de cœur, mais presque. Je l’ai terminé hier soir et pourtant son atmosphère, glaçante, me suit encore.
Il est difficile de parler de ce roman sans prendre le risque d’en dévoiler trop, de révéler des éléments essentiels… J’aimerais vous en dire plus, vous développer l’intrigue mais cela gâcherait le plaisir de découvrir ce livre. A défaut de cela, je ne peux que conseiller de le lire.
Un peu trop sombre pour moi…
Ah je comprends ! Il faut aimer le genre sombre et tourmenté 🙂