Deux petites filles, une vieille magicienne, une rivière enchantée qui change de couleur.
Ce conte populaire de Bulgarie revisité retrace les aventures de deux enfants abandonnées dans la forêt et redonne à chacune la chance de saisir sa destinée.
Editions : Elitchka ♦ Illustratrice : Elisabeth K. Hamon ♦ Date de parution : 23 septembre 2014 ♦ Nombre de pages : 44 pages ♦ Prix : 16,50€
C’est avec cet album, ce conte bulgare, que je découvre les éditions Elitchka. Je dois avouer que ce livre me fait de l’oeil depuis sa sortie, et pourtant je n’ai jamais pris le temps de le découvrir. Parfois, je me demande quelles sont les raisons qui me poussent à ne pas découvrir tout de suite un ouvrage qui me fait tant envie…
En commençant cette lecture, nous avons l’impression de (re)découvrir un texte déjà connu puisque Maritchka et Marie, un conte bulgare, est à la croisée de Cendrillon et du Petit Poucet.
A l’orée d’une forêt enchantée vivent Maritchka et son père. Lorsque ce-dernier se remarie, sa nouvelle femme et sa fille, Marie, s’installent avec eux. Les deux petites partagent leurs jeux, semblent très proches et heureuses. Pourtant, un jour, la marâtre commence à les traiter différemment : elle charge Maritchka des tâches domestiques les plus ingrates, alors qu’elle gâte Marie. Enfin, elle parvient à convaincre le père d’abandonner sa fille dans la forêt. Maritchka est alors recueillie par Baba, une magicienne. Les cheveux couverts d’or, la petite fille retourne chez elle et rapporte un son trésor à ses parents. Jalouse de la réussite de Maritchka, la marâtre souhaite le même destin pour Marie et demande au père de l’abandonner dans la forêt…
Si les prénoms des deux jeunes fille sont si proches, leurs destinées seront bien différentes. Quel que soit le choix de chacune, Maritchka et Marie trouveront chacune leur propre voie, celle qui leur était destinée.
Maritchka et Marie n’est pas révolutionnaire : il suit un schéma traditionnel, très classique, avec un message moral. Cependant, il n’en est pas moins agréable à lire et à regarder. J’ai aimé découvrir ce conte et les illustrations, dans des tons pastels, d’Elisabeth K. Hamilton sont vraiment réussies.